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Simon, consultant NGen et passionné de monocycle : retour sur la Coupe de France
Le monocycle est un sport que l’on associe souvent au cirque ou au spectacle, néanmoins pour Simon, consultant chez NGen, c’est bien plus que cela : un mode de déplacement, une passion de longue date, et désormais une aventure sportive d’envergure. À l’occasion de sa participation à la Coupe de France de monocycle, un événement que nous avons eu le plaisir de sponsoriser, nous avons voulu en savoir plus sur son parcours, sa pratique et son expérience en compétition.
Comment as-tu découvert le monocycle ?
J’ai découvert le monocycle vers l’âge de 8 ans grâce à une amie de classe. Je n’ai vraiment commencé que quatre ans plus tard. À 12 ans, j’ai eu mon premier monocycle, et je ne me suis plus jamais arrêté donc très vite, j’ai commencé à l’utiliser au quotidien pour mes trajets vers le collège, le lycée, puis dans ma vie d’adulte. Aujourd’hui, cela fait près de 14 ans que je pratique ce sport.
Qu’est-ce qui te motive le plus dans ce sport ?
J’aime avant tout les sensations. Quand je roule, j’ai l’impression de flotter sur la route, de planer, c’est une sensation indescriptible. Ce que j’adore particulièrement c’est la communauté. Nous ne sommes pas nombreux, alors nous formons une grande famille. Nous échangeons beaucoup, nous nous entraidons et nous innovons ensemble. Il n’y a pas beaucoup d’entreprises dans ce domaine, alors lorsque nous avons des besoins spécifiques, nous fabriquons ou nous créons parfois nos propres solutions. Le monocycle vient des arts du cirque dans les années 70, et depuis, la discipline ne cesse d’évoluer grâce à la passion de ses pratiquants. Pour terminer, dans ce sport, beaucoup de décisions et de règles sont établies par des passionnés très expérimentés, ce qui évite les décisions incohérentes comme on peut en voir dans d’autres disciplines.
Parmi la technique, l’adrénaline et la sensation, qu’est-ce qui te passionne le plus ?
Impossible de choisir : c’est vraiment le mélange des trois. L’adrénaline, surtout à haute vitesse (plus de 30 km/h), les sensations générales et aussi le fait que ce soit un sport très uni dans les clubs et en compétition malgré la pratique seule au quotidien.
Quelle discipline préfères-tu ?
Ma discipline principale, c’est la route, sur longue ou courte distance. Au départ, je voyais le monocycle comme un simple outil pratique, puis les sensations et le plaisir du déplacement ont fini par en faire une véritable passion. C’est pour cela que je me suis dirigé naturellement vers le monocycle de route. Je pratique également le trial, le muni (en terrain accidenté, en montagne ou en forêt), et même le monobasket avec un club à Bruxelles.
Comment t’es-tu préparé pour les championnats ?
Je me suis entraîné en ville, autour de Bruxelles, ainsi qu’en monobasket. J’étais en rémission d’une blessure, donc j’ai dû limiter la charge d’entraînement. J’ai aussi fait du renforcement musculaire pour pouvoir arriver dans les meilleures conditions possibles.
Quelle a été l’épreuve la plus difficile ?
La course de côte. C’était le dernier jour, sur le col de la Colombière, classé catégorie 1. Je n’avais plus d’énergie, et j’ai failli tombé dans les pommes quelques kilomètres après le départ, sur une pente à 10 %. J’aurais adoré terminer cette course, elle était aussi difficile qu’intéressante c’était assez frustrant.
Quel moment t’a le plus marqué ?
Ma médaille sur le 100 mètres ! On a dû me le dire quatre fois pour que je réalise que j’avais une médaille, car je trouvais mon temps moyen et je pensais avoir raté mon départ, j’étais agréablement surpris.
Comment as-tu obtenu le sponsoring avec NGen ?
J’avais participé à « Vous êtes NGeneers, vous êtes NGeniaux », un concours en interne qui permettait de mettre en avant les passions des NGeneers. J’ai été sélectionné pour la finale, mais je n’ai pas gagné. Après coup, j’ai appelé mon manager pour évoquer la possibilité d’un sponsoring. C’est comme ça que j’ai pu entrer en contact avec Pauline et Julie et lancer le projet plusieurs semaines avant de partir pour la coupe de France de monocycle.
Est-ce que ce soutien a changé ta façon de vivre la compétition ?
Oui, complètement. C’était la première fois que je bénéficiais d’un sponsoring. Financièrement, ça m’a permis d’être beaucoup plus serein, d’investir dans des pièces pour mon monocycle et de financer une partie de la compétition.
Qu’est-ce que cela représente pour toi d’être soutenu par un sponsor ?
C’est vraiment chouette, surtout dans un sport aussi peu connu. Peu de monocyclistes pensent à chercher des sponsors, alors que cela peut vraiment aider. D’autres monocyclistes sont d’ailleurs venus me demander comment j’avais fait. Être soutenu dans cet univers-là, c’est d’autant plus motivant car c’est un sport très peu connu du grand public.
Quels sont tes objectifs pour la suite ?
J’aimerais maîtriser parfaitement mon Schlumpf, l’axe à vitesse c’est un peu comme une boîte de vitesse pour un monocycle, mais il faut réaliser un coup de talons ou de malléole dans un bouton au niveau de l’axe de rotation des manivelles pour passer la vitesse, le tout en roulant c’est donc assez technique.
Et surtout j’aimerais participer à l’Unicon, les championnats du monde, qui auront lieu en Autriche fin juillet 2026. Obtenir une médaille là-bas serait mon idéal !
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à se lancer ?
Persévérer. Au début, il faut répéter les gestes un peu bêtement, et à force, le cerveau finit par les enregistrer. C’est un sport exigeant mentalement, en revanche il ne faut pas abandonner à la première difficulté. C’est généralement ce que je fais comprendre lorsque je donne des cours. La progression arrive toujours avec la patience.
Un dernier mot ?
Si vous avez l’occasion d’essayer le monocycle, faites-le ! C’est un sport avec de nombreux bienfaits pour la santé, alors pourquoi s’en priver ?